Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, le surnommé général Fantôme, se présentant comme militant de l’UDPS, parti présidentiel, accuse le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité de tribaliser le Conseil National de Sécurité (CNS) au profit d’une province. Pour soutenir ses propos, l’homme cite quatre agents qu’il désigne comme proches du numéro un de la sécurité.
Nos enquêtes au CNS révèlent que cette institution est une véritable machine composée de plus de 300 agents. Prendre une brochette de 4 à 5 personnes pour parler de tribalisme relève donc de l’intox. Le CNS n’est pas une administration classique où l’on retrouve des fonctionnaires avec numéros matricules et cartes de partis politiques. Le Conseiller spécial, qui arrive avec des missions précises de la part du Commandant suprême, construit sa monture à l’image de ses missions.

Eberande Kolongele n’a pas dérogé à cette règle : malgré un léger changement dans son cabinet, le Spécial de Félix Tshisekedi a gardé le gros du personnel qu’il a trouvé. Les agents du CNS sont des habitués des services, actifs ou en réserve, ils sont assermentés et répondent présents à l’appel de la Nation. Les nouvelles recrues répondent aux exigences des missions du Conseiller spécial et passent par une formation.
Dans le domaine de la sécurité, il n’y a ni couleur des provinces ni couleur des partis politiques, car le premier consommateur du travail du CNS est le Président de la République, garant de l’unité nationale. Les observateurs sont étonnés de voir que le bras de fer Kabuya-Bizibu s’invite à la sécurité nationale pour tenter de déstabiliser l’appareil.
Les propos d’alias général Fantôme sont faux et jouent le jeu du Rwanda.
Infochek.cd